Les chemins de terre..[Akumi? Libre sinon]

La route de terre n'était pas en très bon état, mais Toran et moi étions habitué à la parcourir. En effet depuis maintenant bientôt dix ans que je travaillais à faire les voyages de cargaisons. Un livreur, si on voulait banaliser la chose. Je revenais du pays des fées, un coin charmant, mais jamais autant que la forêt aux mille lumières, bien qu'ils étaient voisins, ces territoires avaient beaucoup en différences. Tout d'abord leurs habitants. Passant de la luxure à l'orgueil. Je trouvais drôle que nous fournissions des armes aux fées, mais j'obéissais au mage sans trop vouloir en savoir plus.

Je machais ce morceau de cuivre habituel pendant que l'unique cheval tirait la caleche. Moi, je ne faisais que tenir les brides. Facile.. Enfin, déjà, pour le cheval c'était un grand effort. Il était tout de même vieux, mais je n'oserais pas m'en débarasser pour autant. Cette grosse bête brune était assez forte pour rester encore quelques années sans être à la retraite. Je regardais distraitement de chaque côté de la route. Des l'arbres la longeaient.. Mieux fallait se dépecher, nous n'étions plus bien loin de la ville suspendue, mais la soirée était déjà entamée , et la nuit n'allait pas tarder.

Elle allait venir, Akumi le sentait, elle avait froid, bien plus froid que ces autres nuits qu'elle avait passé dehors.. Elle ne tarderait pas.. Non.. La mort n'est jamais en retard. La jeune louve n'avait pas peur, elle allait rejoindre la lune et toutes les nuits veillerait de haut sur son clan. Alors ses yeux grands ouverts de surprise devant elle.. ne pouvait pas lui faire peur. Depuis combien de temps elle le regardait ? Elle ne se souvenait déjà que vaguement comme quelques minutes plus tôt elle avait entendu le trot d'un cheval se rapprocher, comment encore, elle avait tournée la tête avec lenteur quand le cheval s'était cabré, expulsant une chose par terre avant de se sauver au galop. Une attitude normal pour une proie devant un prédateur. Akumi entendait encore le bruit des roues de la charette que tirait l'animal s'éloigné quand la "chose" tombé à terre se redressa, se tourna.. ouvrit la bouche et les yeux de stupeur devant elle. Depuis elle ne l'avait pas quitté des yeux. Elle les trouvaient étranges.. était ce donc la forme qu'avait prise la mort pour venir la chercher ? Non.. surement pas. La chose qui la regardait ressemblait en tout point à la définition que lui avait faite sa mère sur les deux pattes. Les deux pattes... la race dont le clan lui reprochait d'avoir trop de ressemblance. C'était donc ca..

Les oreilles dréssées sur la tête, le regard mélancolique, Akumi observa encore un moment l'homme qui se tenait devant elle. Elle sedemanda un instant si elle devait l'attaquer.. on lui avait dit de se méfier de cette race, de la fuire si jamais elle la rencontrait. Mais qu'avait elle à perdre ? Qu'avait elle à gagner ? Dans les deux cas il n'y avait rien.. Ses paupières s'abaissèrent sur le rubis de ses yeux, une seconde, elle se détourna alors. Plus tôt elle aurait grognée, plus tôt elle aurait chercher à comprendre comment fonctionnait cette race, quelle goût elle avait. Mais il était trop tard pour faire preuve de curiosité. Triste comme la Lune Akumi tourna le dos à l'homme et repartit, ses mains se posant à allure régulière sur le sol caillouteux. Elle oublia cette rencontre, elle avait faim.

Je n'eu pas le temps de dire «aïe» que j'étais déjà sur mes pieds de nouveau, regardant le cheval s'enfuir avec la charette. Probablement suivrait-il le chemin, je n'aurais pas de difficulté à le retrouver, mais sur le coup je n'y pensa pas tant. Mon attention était plutôt portée sur une jeune fille nue qui se trouvait devant moi. Un instant, mes souvenirs d'humain vinrent me hanter sur les légendes qu'on faisait sur des bêtes mi-loup mi humain qu'ils appelaient loup-garou, mais je me rappela dans quel monde nous vivions...Probablement était-ce une de la paresse.. Par contre, même si je le savais c'était comme si mon cerveau se permettait d'avoir peur. Mon imagination avait le malin plaisir de me faire imaginer toutes les histoires que j'avais pu entendre à propos du sujet.

Le morceau de cuivre était maintenant par terre, mais je ne m'en rendis même pas compte. Puis, la jeune femme me fixa un instant. Elle avait l'air épuisée, et bien qu'elle devait être affamée, elle n'avait pas le semblant d'énergie pour se trouver quelque chose à manger. Je la regarda ce retourner après un moment. Un air triste la parcourait, et je me disais que comprendre mieux les animaux que les autres pourrait peut-être être utile pour la première fois.

La louve avancait si lentement qu'elle en aurait fait pitié, mais je savais que c'était autre chose qui m'atteignait. Je ne savais pas quoi faire. Se sentirait-elle en menace si je m'approchais et la suivais? Je regarda derrière moi un court instant pour m'assurer que Toran n'était bel et bien plus en vue puis soupira . Je décida finalement d'avancer vers la louve, me disant qu'après tout elle était humaine à demi, ou un peu plus même. Je retira ma veste épaise, puis m'approcha lentement à son niveau. Je n'aurais pas sembler méfiant et je ne l'étais pas, car j'imaginais qu'elle pouvait sentir tout ça.. De toute façon ,le pire qu'elle me ferait, se serait me mordre. J'Étais maintenant rendu à ses cotés, puis posa d'un geste doux ma veste sur son dos.. On aurait dit que ces simples pas qu'elle avait fait là l'avait rendue encore plus épuisée. Je ne sais pas si c'était moi ou elle, mais enfin.

Tout ce mal pour quelques pas. Des crampes dans ses genoux pliés, des bleus sur ses avants bras, mais cela n'avait plus d'importance. Bientôt la Lune la prendrait dans ses bras et alors, la paix serait dans son coeur et dans son corps. Un baume apaisant et chaleureux. Plus de douleur, plus de tristesse. Juste l'infinie tendresse qu'aurait une mère pour sa fille. L'esprit de la jeune louve divaguait alors qu'elle avancait, sans véritable force sur le chemin de l'épuisement. Elle sera partit au matin rejoindre ceux des siens qui avaient déjà fait le voyage vers la Lune salvatrice. Cette idée la réconfortait dans ses pas. Soudain quelque chose tomba sur elle, quelque chose de chaud, quelque chose qui venait d'en haut. Dans un reflex tout animal, Akumi se mit sur le côté en tourna la tête vers celui qui avait osé lacher quelque chose sur elle. L'homme. Encore lui ! Que lui voulait il ? Etait il là pour chercher la meute ? On disait que certains deux pattes partaient à la recherche des clans pour les éliminer. Ils ne les mangeaient même pas, non, mais on dit qu'une meute toute entière a été retrouvée sans fourrure. Que les deux pattes leurs avaient prit par jalousie. Etait ce un de ceux là ? Il en voudrait au clan ?

Les crocs se montrèrent, menacants, la louve grogna. Elle n'avait pas assez de force pour raisonner calmement et ne voyait plus en ce deux pattes qu'un ennemi, un prédateur sans pitier pour son clan. Son clan.. non ce n'était plus vraiment son clan mais.. elle devait les proteger. Elle le devait. D'un geste d'ébruement, elle chassa la chose qui était tombé sur son dos, se mit face à l'intrut. Grogna de nouveau. Elle n'avait pas de but plus louable que celui de protéger les siens. Elle devait tuer, ou mettre en fuite cette menace. Ses muscles se tendirent brusquement, ses doigts s'enfoncèrent dans le sol.. Et puis, elle attaqua. D'une vitesse si imposante qu'elle en fut presque invisible pendant une fraction de seconde. Ses muscles avaient donné leurs dernières forces pour cet ultime assaut. Elle était une bonne tueuse, elle savait ce qu'il fallait faire pour tuer un deux pattes. Mordre profondément le cou. Rien de compliqué. L'homme tomba en arrière sous la force de l'impact, Akumi resta sur son torse alors qu'il s'affessait par terre, elle ouvrit de nouveau la bouche, ses crocs brillèrent un instant avant de se planter dans la chair du deux pattes. Seulement.. un rayon de Lune frappa un morceau de cuivre tombé la par un quelconque coup du sort, un rayon qui frappa ensuite le visage de la louve qui effrayée par cette lumière improbable, n'eut pas le temps de percer la chair de plus de quelques milimètres. Elle se recula precipitemment, se retourna et voulu courire pour s'éloigner dans la forêt. Mais elle avait usé ses dernières forces pour attaquer le deux pattes.. elle ne fit pas deux pas dans l'herbe que son corps ne lui obéit plus et qu'elle se retrouva allongée par terre. Couchée sur le flanc droit, Akumi voyait là l'image du loup en fin de course. Un froid glacé pénétra ses os alors qu'elle jetait un dernier regard à la Lune.. Sa poitrine se souleva encore deux fois et puis.. elle sombra. Quelque part entre le sommeil et la mort. Quelque part entre terre et lune.

La louve n'apprécia pas le geste et le démontra en montrant ses canines. J'eu le réflexe de reculer d'un pas, mais plus rapidement qu'on eut pu le croire, la jeune femme était sur moi, me menacant de ses canines. J'aurais bien tenter de la repousser , mais je n'y parvins pas. C'est lorsqu'elle arrivait pour me mordre dans un élan que, sans savoir pourquoi, elle se recula et se mit à courire en ralentissant rapidement. Elle se retrouva alongé dans l'herbe, ne luttant même pas pour laisser ses yeux ouverts. Je me leva, puis reprit ma veste. Je m'approcha d'elle et constasta que sa vie s'en allait peu à peu. Je la pris à la façon dont on prend un bébé, enroulant ma veste autour de son corps nue, puis je me dirigea vers la charette et le cheval. Je me rendis compte que le cheval avait fuis plus loin que je ne l'aurais cru.

À dix minutes de Jogging je retrouva Toran qui mangeait un peu d'herbe, comme si rien n'était. Je posa la jeune femme dans la charette et m'assit à la place du conducteur, prenant de nouveau les brides. Plus de pause pour le massic cheval brun ; il allait maintenant au galop. Après un temps trop long selon moi, je poussa de long « Oh » tout en tirant doucement sur les brides. Là je sauta en bas de la charette une fois celle ci immobiliser, me dépecha d'aller prendre la louve et de grimper dans ma demeure qui était posté entre plusieurs arbres, dans les airs. Là, je la posa sur le canapé le plus près, faisant ensuite un feu dans le foyer, cherchant quelque chose à manger. Pour elle, pas pour moi bien sûr. Je trouva un considérablement bon morceau de boeuf et commenca à le faire cuire en me disant qu'elle devait bien le manger crue, si elle était réellement sauvage. Enfin, ça dégageait tout de même une bonne odeur dans la piece, et il fallait seulement attendre que la «bête» s'éveille.

Elle se sentait légère. Si légère. Cela faisait longtemps qu'elle ne s'était pas sentit aussi bien. Oh il y avait bien eut se froid glacial, de celui qui parcours votre échine, vous prend à bras le corps, se colle à vous, vous enveloppe de son désespoir. La mort était à l'heure. Elle referma ses bras sur le frèle corps de la louve qui ne résista pas. Pourtant c'était l'odeur du deux pattes qu'elle sentait. Et puis il n'y eut plus rien. Le gouffre qui l'engloutit ressemblait bien à la fin. Elle n'eut pas même le temps de se demander pourquoi elle avait moins froid tout d'un coup. Ses muscles se relachèrent entierement, la laissant aussi molle qu'une poupée de chiffon. Il se passa un temps infini avant qu'enfin, le voyage soit finit pour Akumi. Elle se sentait revenir à elle. Doucement, sans se présser, elle se redressa, ouvrit les yeux en sentant l'odeur du feu.. Un feu ? Sur la Lune ?

Elle ouvrit grand les yeux. Où était elle ? Surement pas sur la Lune auprès des anciens de la meute. Son regard parcouru la salle.. un feux crépitait dans l'antre d'une chose étrange, elle qui ne connaissait que le feux comme un grand destructeur de foret prit peur. Se recula dans le canapé, se tourna brusquement en sentant le duvet touché sa peau. Qu'était ce donc que ce lieu ? Que cette chose ? Elle en approcha le nez, le renifle, est ce un animal ? Pour avoir des poils comme ca.. étrange bête qui ne bouge pas. Une sorte de plante alors ? Akumi fronce les sourcils. Une agréable odeur passe alors sous son nez, une odeur de viande. Une drole de viande.. comme l'odeur qui venait des carcasses des proies qui avaient été prisonières du feux pendant un incendie. Cela n'allait pas, quelque chose d'anormal se passait ici. Et puis au delà de toutes ses odeurs, il y avait celle du deux pattes. Son ventre grogna. Elle avait toujours faim.. et cette odeur de viande.. était alléchante.

Decidant d'aller voir d'où venait cette odeur de nouriture, la jeune louve sauta du canapé, elle serait attérris avec bien plus de grace et de silence plus tôt.. mais là.. elle n'eut pas assez de force pour attérrir bien, aussi ses bras lachèrent à peine eurent ils toucher le sol. Incapables de supporter le poid de son corps. Elle s'éffondra par terre pour la deuxième fois. Elle avait fait du bruit, sentit que quelque chose venait maintenant vers elle. Légèrement paniquée, elle se précipita derrière le canapé pour se cacher au regard de la chose qui allait venir.

Le feu faisait cuire la viande pendant que ma bouche s'ouvrit pour laisser un baillement s'en échapper. La route avait été longue et je laissa le feu se consumer un instant seul pendant que j'allais m'occuper du cheval , en bas. Je m'occupais de le détacher de la charette, puis alla le mener dans une sorte de clairière non loin de là lui étant dédié. Je ne l'attachais jamais, j'avais bien trop peur qu'il ne se faisse traquer par quoi que se soit, mais il restait toujours entre les quatres basses clotures qu'il pourrait facilement enjamber. Lorsque je remonta, j'entendis un bruit avant même d'entrer, puis je me dépecha d'aller voir. Je retira la viande du feu, puis regarda le canapé. La jeune femme n'y était plus. Je toussota un peu devant le feu, puis le fit baisser un peu avant de chercher des yeux la louve. J'avanca lorsque je vis sa queue sur le plancher dépasser de derrière le cannapé. J'alla donc où sa tête devait se trouver et , lentement, je m'accroupie, tendant le morceau de viande dans ma main.

-T'as faim?

Ma voix était douce. Mieux vallait ne pas appeuré cette fille qui semblait plus sauvage que civilisée. La louve était tout autant méfiante, mais je crois qu'elle avait plus faim que peur et que son appétit prendrait le decu. Je déchira un morceau de viande, le mangeant comme pour lui montrer qu'elle n'avait rien à craindre, lui tentant , un peu plus insistant, le morceau de viande.

Elle reniflais déjà l'odeur du deux pattes quand il apparut devant elle, il s'accroupit, tenant un morceau de viande dans ses pattes de devant.. Méfiante, la louve se recula un peu.. Elle avait vraiment faim mais.. ce fut pourtant autre chose qui attira son attention. Les pattes de devant du deux pattes. Elles étaient pareil que les siennes. Il mangea un morceau de la viande et Akumi sortit de ses pensées quand il lui tendit le reste. Trop affamée pour réfléchir, elle avanca vivement, attrapa le morceau entre ses canines et recula, posa le morceau de viande par terre , appuya une main dessus et déchira la viande en tirant dessus. Etrange cette viande chaude et facile à découpée. Elle ne résista d'ailleurs pas bien longtemps à l'appétit féroce de la jeune louve qui en oublia presque où elle était et que le deux pattes était juste devant elle. Elle mangea gouluement, lechant le sol puis ses doigts comme un animal. Elle releva la tête vers le deux pattes toujours là. Elle ne lui faisait toujours pas confiance.. mais elle était une louve bien élevée. Aussi devait elle lui être reconnaissante. Elle s'approcha avec précaution, renifla le visage de l'inconnu avant d'en faire le tour, l'observant sous toutes les coutures. Elle revint enfin devant lui, jappa. Il ne sembla pas réagir. Il ne devait pas comprendre.. Elle approcha de nouveau son visage du sien.. le renifla et lui donna un coup de langue sur le nez. C'était un remerciement.

Elle détourna la tête et sauta sur le canapé comme le ferait un chien, s'y allongea sur le côté, les jambes légèrement repliées contre elle. Elle jappa de nouveau avant de fermer les yeux. Le ventre plein elle ne pensait même plus à cette mort qu'elle avait hurlée à la Lune. Enfin de compte.. ce ne serait pas pour tout de suite. Mais enfin.. quel drole de tanière que voila. Les deux pattes on vraiment d'étranges goût mais cette viande avait été très bonne. Qui aurait cru que le feux puisse faire de bonne chose. Elle s'enformit, elle n'avait plus vraiment peur du deux pattes, il ne semblait pas être dangereux. Et puis, il lui avait offert sa nourriture, c'était un acte extrement important dans une meute. Akumi eut une dernière pensé pour son clan avant de sombrer dans un sommeil plus leger. Elle dormit un petite heure et se réveilla en pleine forme.. bien que surprise de l'endroit où elle se trouvait encore. Le deux pattes n'était pas là. Elle en profita, descendit du canapé, cette fois sans faire un bruit. Elle se sentait de nouveau en forme, son corps était encore fatigué mais lui obéissait et cela la remplissait de joie. Elle fit quelques pas incertains sur ce sol bien étrange et se mit à gratter, étrange sol oui.. on aurait dit du bois. Du sol en bois ? Quel étrangeté ! Elle fit le tour du canapé, le renifla encore, s'assit et commenca sa toilette. Relevant une main devant sa bouche pour la lécher. Elle se demandait où était le deux pattes, il n'était peut-être pas l'un des siens, mais elle n'aimait pas rester seule ainsi. Sa sommaire toilette finit elle se remit à gratter le sol de ses ongles durs comme des griffes.

La louve prit le morceau de viande que je lui tendis avant de reculer de nouveau. Je vis qu'elle faisait plus attention à la nourriture qu'à moi, puis m'assis tout en la regardant faire. Apparament, elle ne connaissait pas le monde des humains. Elle lêcha le sol, puis ses mains avant de me regarder de nouveau. Elle vint s'asseoir face à moi et me tourna autour avant de revenir face à moi, me reniflant toujours. C'était bizarre, car pour moi, elle ressemblait bien plus à une humaine qu'à un animal. Lorsqu'elle me lecha le visage, je leva la tête en rossisant légerement. Je repris vite mes couleurs, me rappelant que j'aurais rigoler si ça avait été un chien ou un loup qui l'aurait fait. La louve alla par la suite sur le canapé, s'endormant là moins méfiante qu'avant . Je m'étira en baillant, puis alla me coucher dans la petite chambre d'à côté où il n'y avait qu'un lit.

Je me leva bien tôt, et la louve dormait encore lorsque je descendis pour aller m'occuper un peu de Toran. Lui donner à manger de l'avoine et tout avant de remonter peut-être une heure plus tard. je regarda le sofa, remarquant que la louve n'y était plus, je la vis plus bas, sur le sol. Elle grattait le plancher, puis je fronca un sourcil, ne comprenant pas totalement ses gestes. Je la regarda un instant avant de me retourner à mes occupations. J'avais faim et commenca à cuisiner un peu, faire rotir du pain et tout, puis je m'assis sur une chaise en bois dans la même salle d'où la jeune femme était. Il faudrait que je lui présente les vêtements, car n'importe qui entrait ici et..Enfin, peu importe. Je commenca à manger, regardant la fille qui avait dériver son attention du plancher. Je poussa une chaise comme pour lui proposer de venir s'asseoir. Je ne sais pas si elle comprenait, mais en me voyant elle allait surement capter le message que je voulais lui faire passer.

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