Dans le temple de l'envie [ PV Merenwen ]

Je me promenais dans le Temple de L'Envie. Quand le Mage de l'Envie envie le Temple de L'Envie cela donne quelque chose de comique. Je restais émerveille devant les beautés qui se dressaient devant moi.

J'entendis des pas. Je n'étais donc plus seul. La personne que je vis me semblait être un Mage vu la puissance qu'elle dégageait. C'était une Fée aussi, le même genre que celle que j'avais traumatisée plus tôt.

- Que fais le Mage de la Luxure dans le temple de L'Envie ?

Je lui souris

- De toute facon nous sommes en territoire neutre donc pas de guerre ce qui m'arrange

Je décidais de me présenter

- Je suis Siegfried, Mage de L'Envie

Je lui fis une sorte de révérence

- Heureux de vous rencontrer, Dame Merenwen

Merenwen avait fini par craquer, chez les fées...
elle ne supportait presque plus la bonne humeur générale qui se dégageait de la cité et de ses habitants. elle était de plus en plus morne, sombre et mangeait peu. elle décida donc de se rendre à Chuusei se changer les idées, visiter les temples...
et c'est toute de noir vêtue qu'elle quitta le palais en volant deux jours après cette radieuse matinée où elle avait cru que tout était possible.

Spoiler:

la Mage atterit non loin du quartier des temples et ajusta sa cape avant de marcher d'un pas rapide vers le Temple de la Luxure. elle ne l'avait jamais vu et comptait bien voir à quoi ressemblait cet endroit... son endroit.
les rues étaient vide de ce côté là, peu de gens habitaient la ville et les quuleques uns qui y résidaient ne se baladaient pas trop de ce côté.
puis la fée pourpre entendit un bruit de pas qui l'intrigua. mais qui pouvait bien se balader seul ici ? elle voulut en avoir le coeur net et se dirigea vers le bruit : vers le temple de l'envie.

* mais qui donc..?*

elle s'arrêta net à l'entrée du grand bâtiment de pierre grise ouvragée et regarda à l'intérieur. le Mage de l'Envie lui-même s'y tenait, seul.

- Que fais le Mage de la Luxure dans le temple de L'Envie ?

- rien de particulier... j'ai entendu du bruit et je suis allée voir. et vous étiez là. Siegfried je présume ? j'ai entendu parler des anges.

elle avait parlé d'un ton monocorde et un peu froid, car elle ne comptait pas lui montrer sa sympathie alors qu'elle venait juste de le rencontrer. il sourit et prit un air satisfait en racontant que le fait que Chuusei soit neutre l'arrangeait. Merenwen crut percevoir une légère ironie dans le ton mais ne réagit pas, elle se contrôlait trop bien pour ça...
il se présenta tout de même et s'inclina légèrement d'un air courtois, ce qui plut de nouveau moyennement à la Mage de la Luxure. mais elle ignora toujours cette sensation désagréable et fit une révérence elle aussi, bien qu'un peu bâclée.
les révérences de Merenwen étaient toujours impeccables... mais elle était fatiguée. ça se voyait et elle ne supportait pas ça.

- Heureux de vous rencontrer, Dame Merenwen, dit-il tout aussi courtoisement.

- moi de même, répondit-elle avec un sourire aussi factice que son air innocent...

elle avança de quelques pas pour admirer les fresques et demanda poliment :

- quel bon vent vous amène par ces territoires, Siegfried ?

[dsl pas d'inspi et pressée...]

Déja ma présentation ne lui avait pas plus et j'avais intérêt a réparer ces erreurs si je ne voulais pas ruiner une future alliance afin de rendre la paix et l'harmonie entre les Mages.

- Je suis désolé si je vous ai offensée par mes manières et mes dires, nous ne nous sommes pas compris.

Un léger sourire pour abaisser les tensions.

- Je suis las des guerres entre Mages

Elle me demanda ce que je faisais ici

- Je me promène. Le Paradis est beau mais il m'ennuie et vous Merenwen ? Je vous sens lasse et fatiguée...

[Dsl pas d'idées ca viendra ]


Edit Saber : Quoi ta pas d'idée avec le post que Merenwen a fait

Merenwen se demanda comment pouvait-on être aussi franc... il lui demanda pardon, voyant qu'elle était vexée (et c'était déjà un exploit qu'il l'aie remarqué, elle devait être vraiment fatiguée), et déclara que les guerres le fatiguaient.
étrange. généralement, les Mages étaient sans pitié entre eux.
elle eut un pauvre sourire et baissa la tête, vaincue par l'honnêteté de cet ange qui lui paraissait de plus en plus bizarre.

- les guerres entre Mages sont plus ridicules qu'autre chose. chacun veut le pouvoir à lui tout seul... personnellement, je ne trouverais aucun plaisir à avoir ça et surtout à essayer de conserver ma suprématie, mon petit royaume féérique est bien suffisant et compliqué comme cela.

la Mage de la Luxure avait décidé de jouer le même jeu que lui, puisque de toute façon il arrivait mystérieusement à savoir en gros ce qu'elle avait dans la tête. il faut dire qu'elle ne se voyait pas : cheveux moins soignés que d'habitude, cernes sous ses yeux au regard éteint, vêtements déprimants et voix lasse... tout chez elle à cet instant respirait la lassitude, d'ailleurs.
elle lissa les plis de sa robe d'un geste machinal et remit ses cheveux en arrière. elle avait aussi l'habitude de le faire avec un style théatral mais là, elle ne pensait à rien d'habituel.
il n'y a rien de pire que la déprime pour une fée...

- Je me promène. Le Paradis est beau mais il m'ennuie et vous Merenwen ? Je vous sens lasse et fatiguée... répondit-il à la question de la fée pourpre.

elle observa un instant ses traits fins, son air apaisant et ses cheveux qui flottaient doucement dans le vent du soir. elle le trouvait très calme, pour un Mage. même elle, qui avait une vie plutôt confortable dans sa cité, ne pouvait pas en dire autant. et ce fut d'un ton toujours aussi fatigué qu'elle rétorqua :

- je ne suis pas fatiguée. je... je m'ennuie aussi, chez moi. c'est tout.

* je vais finir par croire que je suis incapable de la moindre trace de sincérité envers les gens... c'est désolant, mais plus fort que moi.*

elle n'avait pas voulu admettre qu'elle se sentait dépassée...ce "c'est tout" parlait pourtant pour elle. bien sûr que ce n'était pas tout...
jamais une fée n'était allée aussi mal, Merenwen en était persuadée. une larme roula sur sa joue qu'elle s'empressa d'essuyer discrètement, et Siegfried n'avait même pas eu le temps de l'apercevoir que la Mage s'était de nouveau tournée vers lui, l'air plus triste que jamais.
elle marcha un peu dans le temple, en silence, sans le quitter vraiment des yeux.

- bon, je crois que j'en ai marre. je crois que je supporte pas cette bienveillance. cette fichue bonne humeur que tout le monde trimballe là-bas... ça finit par vous coller à la peau, vous savez.
voilà... je ne suis pas du genre à raconter tout à tout le monde, mais là j'ai passé une limite. sans commentaire.

et voilà, elle avait finit par tout lâcher... Merenwen était quelqu'un de très endurant, aussi bien physiquement que mentalement, mais jamais elle n'avait eu une crise aussi terrible. elle se sentait mal, si mal... comme si l'adolescence, ce moment où on ne sait plus rien, où les repères sont flous ou inexistants, lui était retombée dessus.
elle laissa cette fois une larme scintillante couler le long de son fin visage, jusque dans son cou. elle se laissa tomber sur le sol de marbre et se recroquevilla en fermant les yeux, serrant si fort les paupières qu'elle en avait mal, juste pour ne plus être là, ne plus ressentir cette solitude...
Merenwen avait presque oublié qu'elle était dans le temple de l'Envie et que le Mage en question devait se demander ce qui lui prenait. oubliée la tenue de reine, oubliées les réponses cinglantes, la froideur... c'était l'abandon.

Merenwen me sourit.

- les guerres entre Mages sont plus ridicules qu'autre chose. chacun veut le pouvoir à lui tout seul... personnellement, je ne trouverais aucun plaisir à avoir ça et surtout à essayer de conserver ma suprématie, mon petit royaume féerique est bien suffisant et compliqué comme cela.

- Je vais être franc avec vous. J'avais envie de tuer un mage pour avoir son pouvoir, son trône enfin tout....J'ai un trône au paradis que j'avoue être un bel endroit pour vivre, j'ai les Anges sous mon contrôle et de l'argent à en revendre. L'Envie a certes fait ce que je suis mais j'essaye de combattre mon propre péché.

Je lui souris et remarqua sa désuétude aussi décidais-je de m'approcher plus d'elle. Elle était négligée pour elle qui était une Mage et semblait très déprimée ou sur le point de tomber dans la déprime.... Elle respirait une certaine lassitude. Puis elle plissa machinalement les plis de sa robe et remit ses cheveux en arrière. Mais la aussi, je remarquais qu'elle avait du mal.

Ensuite je lui demandais si elle se sentait bien chez elle, chez les Fées et Merenwen me rétorqua sa réponse d'une voix que je savais fatiguée :

- je ne suis pas fatiguée. je... je m'ennuie aussi, chez moi. c'est tout.

Je ne remarquais pas la larme qu'elle versa discrètement mais lorsqu'elle me regarda de nouveau, ce fut avec un air triste qui me brisa le cœur. Elle marcha un peu dans le temple en silence tout en me lâchant jamais des yeux puis elle déballa ses problèmes d'un coup :

- bon, je crois que j'en ai marre. je crois que je supporte pas cette bienveillance. cette fichue bonne humeur que tout le monde trimballe là-bas... ça finit par vous coller à la peau, vous savez.
voilà... je ne suis pas du genre à raconter tout à tout le monde, mais là j'ai passé une limite. sans commentaire.

Je vis cette fois une larme scintillante couler le long de son fin visage, jusque dans son cou. Merenwen se recroquevilla sur le sol de marbre du Temple de L'Envie.

Rédemption me parla alors.

Rédemption : Merenwen va mal. Va l'aider et si elle veut je l'aiderais aussi.

Siegfried : Ok....

J'accourrais auprès d'elle pour m'agenouiller à ses côtés et prendre ses mains et lui caresser tendrement les cheveux. Quand elle releva les yeux, ce fut pour voir dans les miens une grande tristesse. Voir une mage dans un tel état m'était inconcevable et je la sentais si faible sur le coup....

- Prenez ma main Merenwen.

Cette fois je parlais avec la voix grave glaciale et sans vie de Rédemption mais qui trahissait une certaine tristesse. Finalement Rédemption prit sa forme et apparut devant Merenwen.

- Dame Merenwen n'ayez pas peur je suis Rédemption, le protecteur de Siegfried. Prenez ma main....

et toujours cette honnêteté... il était capable de raconter devant elle qu'il avait voulu tuer un Mage par envie de pouvoir.
Merenwen restait perplexe devant cela mais lorsqu'elle s'effondra devant lui il n'hésita pas non plus à s'approcher d'elle pour la consoler.
lorsqu'il commença à caresser doucement ses interminables cheveux rouges, la Mage eut un mouvement de recul mais finit par céder... elle avait tant besoin d'affection, en ces temps sombres.
puis il reprit la parole et dit d'un ton rassurant :

- Prenez ma main Merenwen.

elle hésita. d'accord, elle était une fée, qui plus est Mage de la Luxure, mais elle ne voulait justement pas avoir l'air d'être aussi facile que les autres. la fée pourpre releva les yeux dont le rimmel noir coulait lamentablement vers Siegfried et resta ainsi quelques secondes, cherchant son chemin parmi les méandres du chagrin. il changea quelque peu d'apparence, ce qui la suprit un peu aussi.

- Dame Merenwen n'ayez pas peur je suis Rédemption, le protecteur de Siegfried. Prenez ma main....

* c'est une plaisanterie ? qu'est-ce qui m'arrive..? pourquoi tout ça...*

mais, craignant de rester seule, elle eut un soupir de dépit et prit la main de l'ange qui l'aida à se relever. elle ferma de nouveau les yeux et serra les poings, pour contenir un sanglot, puis se reprit et se tourna de nouveau vers lui.

- je ne sais plus rien.

c'était un simple constat... elle ne savait plus quoi faire, quelle route suivre, et surtout qui était-elle pour prétendre être Mage et oser parler à celui de l'Envie. sa voix était brisée mais ne montrait pas les sanglots qui lui nouaient la gorge.
Merenwen se tint immobile devant le Mage, puis craqua une nouvelle fois.
elle se jeta dans les bras de l'ange et blottit son visage sur son épaule, laissant couler quelques larmes amères, sans un bruit.

* je suis folle... mais j'en ai besoin.*

Merenwen prit la main de Rédemption avec un sourire. Il la sentit serrer les poings mais aussi sa main pour étouffer ce qui lui sembla être un sanglot puis elle se retourna vers moi qui venait de reprendre ma apparence normale.

- je ne sais plus rien. me répondit-elle avec une voix brisée

Elle se tint immobile devant lui puis se jeta dans mes bras et blottit son visage contre mon épaule. Je lui caressais ses interminables cheveux rouges mais ne savait pas quoi faire pour la réconforter

Rédemption alors me parla en moi.

Rédemption : Elle....elle a besoin de réconfort

Siegfried : Comment le sais tu ?

Rédemption : Je suis un être qui est au delà de la compréhension et du possible. Je ressens des choses qu'aucune autre personne ne peut ressentir et elle....elle déprime, elle craque. Si cela continue dans ce sens je ne donnerais pas cher de sa peau dans le futur. Notre devoir est de l'aider.....et n'oublie pas que tu recherches des alliées contre Saber....

S : Acceptera-t-elle ?

R : Je l'ignore mais elle doit te voir comme un allié.

Rédemption disparut et le silence dans mon esprit se fût.

- Merenwen, ne vous laissez pas abattre par la lassitude et la déprime. Vous êtes une Mage, La Mage de la Luxure et j'ai besoin de vous.

- Merenwen, ne vous laissez pas abattre par la lassitude et la déprime. Vous êtes une Mage, La Mage de la Luxure et j'ai besoin de vous, dit-il à Merenwen d'une voix douce en caressant ses longs cheveux...

la Mage, elle, serrait toujours la main de Siegfried dans la sienne, sans vraiment s'en rendre compte. les larmes avaient maculé son visage de traînées noirâtres de rimmel, et elles coulaient sans discontinuer le long du pâle visage et du cou gracile de la fée. elle sourit d'un air désolé, elle avait honte de se laisser aller à cette étreinte.
mais elle se sentait déjà mieux et elle finit par se décoller de lui lentement, comme à regret. ses joues rosirent et elle n'osa pas le regarder en face un long moment.

- oui... vous avez sans doute raison... répondit-t-elle en regardant le bas de sa robe sur de sol de marbre.

*mais que me veut-il exactement ?*

la fée pourpre tortillait ses mains dans son dos, atrocement gênée, mais finit par relever ses yeux d'un vert profond vers ceux plus clairs de l'ange. il avait repris une apparence normale et la regardait avec chagrin, comme s'il savait... c'était réellement étrange. elle hésita à nouveau, et elle reprit, tortillant cette fois une longue mèche rousse qui tombait sur son épaule dans une longue cascade vermillon :

- heu... et que puis-je faire pour vous, Siegfried ?

Merenwen se sentait de moins en moins à l'aise. elle baissait et relevait les yeux successivement, sans savoir où les poser. elle avait changé de sujet mais n'allait pas mieux. la présence de l'ange la gênait de plus en plus, et elle s'en voulait tellement de s'être laissée allée...
elle mordilla nerveusement ses lèvres en attendant la réponse.

Merenwen avait toujours sa main dans la mienne. Ses larmes avaient laissées des traces noirâtres sur son visage et elles coulaient encore le long de son visage qui me paraissait pâle et de son cou mince et frêle. Merenwen finit par se décoller de moi lentement et je sentis du regret dans l'accomplissement de cet acte. Je vis ses joues rosirent et elle n'osa plus me regarder dans les yeux. Je ne lui en voulais pas pas après ce que je venais de passer avec elle.

- oui... vous avez sans doute raison... Me répondit-t-elle en regardant le sol de marbre.

La Fée avait les mains dans le dos et me parut atrocement gênée. Finalement elle releva ses beaux yeux verts pour me regarder droit dans les yeux. Elle reprit la parole en tortillant une longue mèche qui tombait sur son épaule. Elle était gênée maintenant j'en étais sur et je lui souris chaleureusement.

- heu... et que puis-je faire pour vous, Siegfried ?

- Hmmm......C'est assez compliqué ma chère Merenwen aussi-je n'ai-je pas envie de vous saper le moral mais vous devez le savoir sans quoi vous ne survivrez pas.

Je toussotais un bon coup pour retrouver un timbre voix qui m'allais à la perfection c'est à dire une voix sûre et imperturbable. J'irais droit au but et cela sans faire de concessions ni même mentir.

- Saber veut vous tuer. Elle se sert de votre sœur Rena pour arriver à ses fins. J'ai tenté de la tuer mais elle a survécu et elle veut notre mort à tous pour s'accaparer le pouvoir. Je veux empêcher Saber de le faire quitte à la tuer. Et j'ai besoin de votre aide. Accepterez-vous de vous allier à moi ? Je ne veux rien en contrepartie mais nous négocierons cela plus tard si vous acceptez bien sur....

Merenwen resta interdite. c'était nouveau pour elle, jamais personne n'avait cherché à la tuer... pas même Anlil, aussi jalouse soit-elle.
et de savoir que Rena était le pion de la Mage démoniaque dans son plan contre elle la désolait. elle faisait une confiance aveugle à sa soeur, mais sa soeur faisait une confiance tout aussi aveugle à n'importe qui...

* ma soeur, qu'as-tu fais ? mais qu'as-tu fais ?*

la Mage ne dit rien mais une nouvelle larme perla au coin de ses yeux et elle dut serrer les dents pour ne pas craquer à nouveau. elle regarda Siegfried avec désespoir, cherchant un quelconque réconfort, mais ne réussit pas, elle était trop choquée. elle finit par articuler avec difficulté :

- mais... d'accord. mais je veux juste une chose...

elle le fixa longuement des yeux, attendant sa réponse, mais elle ne vint pas. il se contentait de la dévisager lui aussi. la fée pourpre s'approcha donc de lui à pas lents, et lorsqu'elle se retrouva à quelques centimètres de son visage, elle baissa la tête, hésitante.
puis elle la releva brusquement, manquant de cogner le menton de l'ange, et l'embrassa du bout des lèvres. puis elle recula et rougit franchement, se demandant comment réagirait le Mage de l'Envie face à ce geste.
elle balbutia maladroitement, tortillant de nouveau ses mains :

- ne dites rien... je sais, c'était tout à fait déplacé et... je suis désolée...je...

elle ne savait plus quoi dire pour se faire pardonner, plus honteuse que jamais... elle tremblait de froid, bien que l'air soit plutôt doux dans le temple. elle serra ses bras contre sa poitrine en baissant la tête.
elle était vaincue par son mal-être. elle aurait voulu fuir, se cacher, mais trop tard.

* et je me permets de critiquer la conduite de Rena... mais que fais-je, moi ?*

enfin, elle se ressaisit. elle était Mage de la Luxure, ce n'était pas pour rien et elle comptait bien en profiter. il était temps de se reprendre...
elle fit un pas en avant et embrassa cette fois Siegfried à pleine bouche, se jetant à corps perdu dans cette étreinte interdite. ses bras frêles enlaçaient le torse de l'ange et son corps se collait lentement au sien tandis qu'elle l'embrassait longuement, passionément...
elle ne savait pas s'il la repousserait, et même si c'était le cas, elle n'arrêterait pas de l'embrasser.

Merenwen resta interdite avec mes aveux. Je vis une nouvelle larme couler et sentit, grâce à rédemption, sa douleur et sa peine. Elle me regarda avec désespoir et chercha à me parler en vain mais réussit à articuler quelques mots avec difficulté :

- mais... d'accord. mais je veux juste une chose...

Elle me fixa dans les yeux longuement attendant sûrement une réponse qui ne vint pas car je ne savais pas quoi lui répondre. Elle s'approcha de moi à pas lents jusqu'à se retrouver à quelques centimètres de mon visage et baissa la tête. Subitement elle la releva et manqua de me cogner le menton. Alors elle m'embrassa puis recula et rougit franchement. J'étais surpris et interdit. Elle balbutia maladroitement tortillant de nouveau ses mains car elle était gênée :

- ne dites rien... je sais, c'était tout à fait déplacé et... je suis désolée...je...

Je ne dis rien et elle aussi. Rédemption intervint.

Rédemption : Elle est gênée. Elle n'aurait pas dû le faire et pourtant....

Je vis Merenwen trembler et mettre les bras autour de sa poitrine en baissant la tête. Je ne vis plus que ses cheveux vermillons.

Plusieurs minutes passèrent ainsi avant qu'elle ne semble se ressaisir. Elle s'approcha plus franchement et vint m'embrasser tout en m'enlaçant le torse avec ses bras et que son corps ne faisait plus qu'un avec le mien. Nous nous embrassâmes passionnément et longuement dans le Temple de L'Envie. J'osais par la suite l'enlacer chaudement avec mes bras. Enfin je retrouvais une Mage et plus une jeune femme déprimée.

J'arrêtais de l'embrasser un petit moment pour vouloir lui dire quelque chose mais je repris le baiser. Cela attendrait un peu en fin de compte. Je lui caressais les cheveux et voulait que ce baiser dure une éternité...

* pourquoi ne me repousse-t-il pas ? pourquoi continue-t-il mon erreur ? je suis une fée, et là je suis en tort... il ne devrait pas me laisser faire.*

elle continuait cependant son étreinte et lui aussi... il s'arrêta un instant et sembla vouloir dire quelque chose mais il l'embrassa de nouveau, finalement.
elle était heureuse dans ses bras, et son visage frottant contre celui de l'ange répendait la tâche noire du rimmel mêlé de larmes. si qulqu'un était entré dans le Temple à cet instant, il n'aurait peut-être pas reconnu Merenwen.
il s'interrompirent de nouveau au bout d'un long moment. la Mage n'était plus gênée du tout mais essayait tout de même de se contrôler, de ne pas désirer trop, de ne pas aller trop loin... mais c'était plus fort qu'elle.

- Siegfried, non... vous... nous allons faire une bêtise, n'est-ce pas ? ne mentez pas, je le sais... j'entend votre coeur battre et je vois vos yeux briller.
je suis une fée, Siegfried, ne l'oubliez pas.

il lui jeta un regard perplexe, comme s'il semblait sorti d'une rêverie. la réalité revenait, Merenwen le regrettait mais ne voulait pas céder à son péché devant lui, avec lui... ç'aurait été humiliant. elle ne pouvait pas le regarder en face, elle avait trop peur d'y lire le désir. elle connaissait bien cela...

- si jamais vous... si vous cédez, je ne m'en voudrais.

Je sentais que Merenwen était heureuse dans mes bras. J'avais le visage noir de Rimmel comme le visage de Merenwen se frottait sur le mien.

- Siegfried, non... vous... nous allons faire une bêtise, n'est-ce pas ? ne mentez pas, je le sais... j'entends votre cœur battre et je vois vos yeux briller. Je suis une fée, Siegfried, ne l'oubliez pas.

Je la regardais de façon perplexe. J'étais dans un rêve éveillé et je devais revenir à la réalité. Je ne pouvais pas aller plus loin.

- si jamais vous... si vous cédez, je ne m'en voudrais.

Rédemption intervint.

Rédemption : Elle ne veut pas s'humilier ni t'humilier en cédant à son péché. Bats toi contre le tien. Bats toi contre le désir. Montre lui que tu es aussi fort qu'elle.

Il avait raison. Merenwen ne me regardait plus en face sûrement de peur d'y voir le désir dans mes yeux. Je fermais les yeux et essaya de réfréner le désir et l'envie en moi avec un peu de succès. Rédemption et Nightmare, pour la première s'allièrent et d'une seule volonté m'aidèrent à surpasser le désir. Je remarquais que mon armure brillait d'une lueur plus glaciale qu'à l'accoutumée.

Je m'approchais de Merenwen et lui prit la main.

- Je ne céderais pas. Devenons amis et alliés.

Je lui souris le plus chaleureusement possible.

- Avant je voulais vous dire quelque chose mais je n'ai rien dit. J'ai d'autres personnes que je voudrais voir rejoindre mes rangs. J'ai demandé à Toya, le Mage de l'orgueil et ennemi juré de Saber de me rejoindre. Est-ce-que les relations entre Fées et les Elfes sont en bon termes ? Je ne veux pas de guerre entre Mages qui rejoindront l'alliance. Et ainsi nous serons plus fort avec nos peuples rassemblés.

lorsqu'elle vit Siegfried relâcher peu à peu son étreinte, Merenwen eut un grand soupir de soulagement, elle craignait qu'il ne l'écoute pas... c'était courant avec elle. personne ne voyait ses yeux implorants, son refus... les hommes ne voyaient que son corps, ses longs cheveux carmins, ses mains fines et agiles. et cela finissait toujours de la même manière, de gré ou de force.
mais jamais vraiment de force... le désir engendre le désir, et la fée pourpre laissait faire, elle avait tellement l'habitude...

- Je ne céderais pas. Devenons amis et alliés.

- d'accord, soupira-t-elle, cherchant sa raison dans les tréfonds de son âme.

la Mage n'était plus vraiment là... elle cherchait, encore et toujours, ne sachant si un jour elle retrouverait sa joie d'antan, son insouciance... mais c'était impossible et elle le savait. elle leva les yeux vers l'ange qui la surplombait de toute sa hauteur et qui déclara :

- Avant je voulais vous dire quelque chose mais je n'ai rien dit. J'ai d'autres personnes que je voudrais voir rejoindre mes rangs. J'ai demandé à Toya, le Mage de l'orgueil et ennemi juré de Saber de me rejoindre. Est-ce-que les relations entre Fées et les Elfes sont en bon termes ? Je ne veux pas de guerre entre Mages qui rejoindront l'alliance. Et ainsi nous serons plus fort avec nos peuples rassemblés.

Merenwen fit un petit effort de concentration pour penser au sujet qu'abordait Siegfried et elle répondit :

- Toya n'est-ce pas... je ne crois pas l'avoir rencontré souvent, mais je connais pas mal d'elfes et aussi des fées qui sont en... très bon termes avec eux.
d'ailleurs, la cité elfique est à deux pas de chez moi, je m'en chargerais personnellement si vous le permettez.

Merenwen soupira de soulagement lorsque je relâchais mon étreinte non sans regret mais il le fallait pour elle.....pour moi....pour nous.

- d'accord, me répondis-t-elle en soupirant

Merenwen n'était plus vraiment avec moi. Elle cherchait quelque chose et je le sentais. Rédemption intervint et m'expliqua qu'elle recherchait sa joie d'antan mais aussi son insouciance. Merenwen recherchait ce que je voulais aussi....Ce qui était impossible vu notre nouveau statut.

Elle me répondit avec un petit laps d'écart :

- Toya n'est-ce pas... je ne crois pas l'avoir rencontré souvent, mais je connais pas mal d'elfes et aussi des fées qui sont en... très bon termes avec eux.
d'ailleurs, la cité elfique est à deux pas de chez moi, je m'en chargerais personnellement si vous le permettez.

- Bien sur si vous le souhaitez. Je me charge des préparatifs au Paradis pour votre venue.

Je lui souris

- Au fait tutoyez moi. Les manières diplomatiques m'éxaspèrent au plus haut point.

- pas de problème, répondit Merenwen en souriant, maintenant je dois rentrer, faire part des nouvelles à mon peuple et obtenir une audience avec le Mage de l'Orgueuil... je vais devoir te laisser, Siegfried.

sur ces mots, ses ailes battirent l'air de plus en plus vite et la fée pourpre décolla du sol, caressa une dernière fois la main de l'ange et s'envola du temple. elle passa au Temple de la Luxure y déposer quelques fleurs puis partit pour la Forêt Scintillante.
une fois arrivée, elle informa tout de suite ses conseillers de la nouvelle alliance et des dispositions qu'il faudrait prendre en vue d'une intrusion de Saber.

la semaine serait longue... et le travail ardu. mais cela rendrait sa joie de vivre à Merenwen, et un but surtout.

[terminé]